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Bande érable jean 2.jpg
HISTOIRE D'UN ARBRE DU CLUB

BONSAI CLUB DE BELLEDONNE

UNE AZALÉE ENTÊTÉE

Cette azalée Satsuki Koka fut acquise auprès d’un revendeur en 2017 et devint le premier bonsaï très avancé d’un membre du club qui n’avait alors que des pré-bonsaï en attente de progression. L’azalée venait tout droit du Japon et avait une cinquantaine d’années.

Si sa forme et ses plateaux étaient à améliorer, la conicité de son tronc était aboutie et importante.

 

L’azalée Satsuki est un bonsaï très populaire qui se couvre entièrement de fleurs durant trois semaines, entre mai et juin. Il existe de nombreuses variétés, se distinguant par la 

forme et la couleur des fleurs. Celles de ce bonsaï ont la particularité d’être principalement blanches avec quelques touches roses, de-ci de-là.

AZALÉE 2023 pour site 6.jpg

L’azalée étant un bonsaï à dominance basale, le travail de reconstruction serait donc lent. Dans un premier temps, le Satsuki fut constamment orienté face au soleil du printemps afin que de nouveaux bourgeons se développent le long de la partie supérieure du tronc. Ils apparurent et se fortifièrent... tranquillement. Ce n’est qu’en 2022, seulement, qu’on put ligaturer les petites tiges les plus longues pour les orienter de telle sorte qu’elles comblent le trou béant. La ligature des azalées est un opération délicate car les branches sont très cassantes.

Aujourd’hui, après 5 ans, la cime est quasi complète, plus belle qu’avant !

Depuis son acquisition, les plateaux furent densifiés et l’arbre redressé afin de rompre un peu la symétrie des premières branches.

A la fin de l’été 2022, le substrat de kanuma étant devenu trop dur, on creusa des puits 

profonds avec une baguette et y inséra du substrat frais. Il permettrait une meilleure humidification de la motte et d’attendre le rempotage suivant. Juste après la floraison de 2023, l’azalée fut donc rempotée, en la surélevant légèrement dans son pot pour agrandir la circonférence de son nebari.

 

Reste maintenant à finaliser parfaitement sa cime, et lui donner un peu de hauteur.

 

La leçon est bien retenue, il faut protéger ses bonsaï des intempéries, grêles, vents forts et pluies diluviennes, comme éloigner les merles affamés et chats turbulents !

Malheureusement, deux ans après son acquisition, en 2019, le bonsaï, bien que très lourd et relativement à l’abri, fut renversé et projeté au sol lors d’une violente tempête. La moitié de sa cime, une de ses branches primaires haute, ainsi que son pot, furent cassés. En urgence, on fit un faux rempotage et mit du cicatrisant sur toutes les plaies. Le bonsaï était défiguré.

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